La galerie met en lumière la jeune création et des artistes plus établis, avec un intérêt marqué pour le dessin, la peinture, l’estampe et le livre d’artiste. Elle s’intéresse aussi au design et aux métiers d’art.

Cela va de pair avec l’organisation de rencontres (présentations d’ouvrages, conférences) et la direction d’une maison d’édition, Din Heol Books, tournée vers l’art du livre et la valorisation de la création contemporaine.

La Galerie Maxime Lancien est membre du réseau • a.c.b. art contemporain en bretagne et ne souhaite pas à l’heure actuelle recevoir de sollicitations.

LE MONDE PERDU

11 AVRIL - 11 MAI

L’exposition réunit le travail de cinq artistes, Sosthène Baran, Louis Ziéglé, Maëlle Lucas-le Garrec & Maho Nakamura et Jules Le Maut (Courtesy La galerie à venir).

La science-fiction, le surnaturel, les extraterrestres, les récits religieux et l’apparition caractérisent les recherches picturales de Sosthène Baran. Les volumes, les corps et les figures errent dans des paysages brouillés.

Louis Ziéglé s’inspire lui des mythes antiques et contemporains, des superstitions familiales et des légendes. Il réalise des images énigmatiques, souvent teintées de magie.

Les sculptures de Maëlle Lucas-Le Garrec explorent les liens entre les objets du quotidien et les croyances populaires.

Maho Nakamura produit des œuvres dont les sources sont multiples : écho à la statuaire grotesque, à l’art rocaille ou à la tradition de la porcelaine du Grand siècle.

Enfin Jules Le Maut développe un travail autour de l’animal et des récits imaginaires. Son bestiaire, comme autant de totems d’un autre monde, se trouve aux frontières du réel.

« Au-dessus de nous se dressait le massif Ricardo Franco. Ni le temps ni le pied de l’homme n’avaient jamais effleuré ces cimes. Elles se dressaient là comme un monde perdu, couvertes d’arbres, et l’imagination pouvait y esquisser les contours de derniers vestiges d’une ère depuis longtemps révolue. »

Percy Harrison Fawcett

LA FORME DES MOTS

EXPOSITION TERMINÉE LE SAMEDI 30 MARS

La littérature, la recherche et l'obsession pour la lettre font naître le calligramme. Le mot devient dessin et ouvre une dimension extralinguistique. Cécile Chiron agence chaque trait, chaque courbe et chaque mot pour créer des œuvres d’art typographiques. Ces images poétiques transcendent la signification littérale des textes à partir desquels elle travaille. Ces dentelles d’encre surgissent d’un impérieux besoin d’écrire.

À l’étage de la galerie, un Enfer, à l’image de celui que l’on trouve dans la Bibliothèque Nationale. C’est là que sont conservés des livres rares, précieux ou jugés controversés. Cela ne signifie pas nécessairement qu’on les soustrait du regard, mais plutôt qu’on les considère avec une attention particulière. Ces ouvrages, relégués à l'ombre, renferment des histoires oubliées, des connaissances négligées. 

Les calligrammes redonnent vie à ces trésors et les libèrent de leur confinement silencieux. Comme un hommage à leur beauté restée cachée. Lorsque l'écriture se transforme en images, les livres cachés s'ouvrent et révèlent leurs secrets. Le spectateur peut alors explorer les méandres de la pensée.

La bibliothèque de Cécile Chiron suscite l’émerveillement et invite à partir en voyage, au-delà des signes.

© Emma Pellet