La galerie met en lumière la jeune création et des artistes plus établis, avec un intérêt marqué pour le dessin, la peinture, l’estampe et le livre d’artiste. Elle s’intéresse aussi au design et aux métiers d’art.

Cela va de pair avec l’organisation de rencontres (présentations d’ouvrages, conférences) et la direction d’une maison d’édition, Din Heol Books, tournée vers l’art du livre et la valorisation de la création contemporaine.

La Galerie Maxime Lancien est membre du réseau • a.c.b. art contemporain en bretagne et ne souhaite pas à l’heure actuelle recevoir de sollicitations.

LA FORME DES MOTS

La littérature, la recherche et l'obsession pour la lettre font naître le calligramme. Le mot devient dessin et ouvre une dimension extralinguistique.

Cécile Chiron agence chaque trait, chaque courbe et chaque mot pour créer des œuvres d’art typographiques. Ces images poétiques transcendent la signification littérale des textes à partir desquels elle travaille. Ces dentelles d’encre surgissent d’un impérieux besoin d’écrire.

À l’étage de la galerie, un Enfer, à l’image de celui que l’on trouve dans la Bibliothèque Nationale. C’est là que sont conservés des livres rares, précieux ou jugés controversés. Cela ne signifie pas nécessairement qu’on les soustrait du regard, mais plutôt qu’on les considère avec une attention particulière. Ces ouvrages, relégués à l'ombre, renferment des histoires oubliées, des connaissances négligées. 

Les calligrammes redonnent vie à ces trésors et les libèrent de leur confinement silencieux. Comme un hommage à leur beauté restée cachée. Lorsque l'écriture se transforme en images, les livres cachés s'ouvrent et révèlent leurs secrets. Le spectateur peut alors explorer les méandres de la pensée.

La bibliothèque de Cécile Chiron suscite l’émerveillement et invite à partir en voyage, au-delà des signes.

© Emma Pellet